
A 43 ans, Madeleine sait que ses jours sont comptés. Lisa, sa fille, ne cesse de la questionner sur son passé, pour tout savoir d’elle avant la fin. Ne pas apprendre de la bouche de quelqu’un d’autre un fait qu’elle n’apprécierait pas. Ensemble, elles se rendent en bord de mer pour un ultime séjour, dans une demeure où Madeleine a passé une bonne partie de son adolescence. De son côté, Joshua vit seul avec son fils face à la plage. Véritable virtuose du piano, il s’est isolé du monde depuis qu’il a perdu son amour de toujours. Deux voix, deux parcours, deux chemins torturés et pourtant liés comme jamais.
Ne cherchez pas un résumé sur la quatrième de couverture des romans d’Agnès Martin-Lugand, vous n’en trouverez pas vraiment. Quelques lignes, beaucoup de mystère, on ne sait pas vraiment à quoi s’attendre quand on commence à lire un de ses ouvrages. Et pourtant, encore une fois, l’auteure ne m’a point déçue. Bien au contraire ! « La Déraison » est en train de détrôner selon moi son premier livre, « Les gens heureux lisent et boivent du café ».
Madeleine a eu une belle vie, mais malheureusement celle-ci va s’achever bien trop tôt. Alors, avec l’aide de ses proches, elle va vivre de merveilleux derniers instants. Si au début de l’histoire, on a du mal à deviner quel est le second protagoniste, on sait rapidement ce qui nous attend au final. On attend avec impatience LE moment qui va déclencher le départ d’une petite larme au coin de l’oeil. Point de réelle surprise dans le récit et pourtant, Agnès Martin-Lugand nous séduit de par sa plume mélancolique. Il y a les regrets, le courage, l’amour bien sûr, et la famille. C’est prenant, bouleversant, passionnant. Bref, j’ai adoré ! Mention coup de coeur de l’année.
Il est dans ma pal, j’attends le bon moment pour le sortir.
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Ne tarde pas, il est génial 🙂
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