
C’est l’histoire d’un père qui élève seul ses deux fils, après la mort de « la moman » comme ils la surnommaient. L’heure est venue de choisir sa voie, ses études supérieures, son avenir. Alors que Gillou se met à rêver de l’ENA, son frère Fus (un pseudo dû à sa passion pour le foot) devient un partisan de l’extrême-droite.
Avec ce premier roman intitulé « Ce qu’il faut de nuit », Laurent Petitmangin a remporté le Prix Stanislas et le Prix Femina des Lycéens en 2020.
Embarqué dans une famille modeste en Lorraine, le lecteur découvre un jeune adulte qui a toutes les clés en mains pour réussir, se vautrer littéralement à cause de ses fréquentations. Avec beaucoup de justesse, l’auteur dresse le portrait d’un père désarmé, qui, malgré toutes les attentions, perd l’une de ses deux progénitures. Avec parfois quelques expressions 100% lorraines, l’écrivain nous propose un récit qui se lit facilement en une soirée et qui nous interroge sur les hasards de la vie.
Si j’ai lu ce livre, c’est non seulement parce qu’on m’en a dit du bien, mais aussi et surtout parce que j’ai la possibilité de rencontrer l’auteur la semaine prochaine. Ce sera l’occasion de l’interroger et de découvrir son œuvre.
Une réflexion sur “Ce qu’il faut de nuit”