
Candice a 28 ans. Elle est mère célibataire d’un petit Timothée et vient de perdre son papa. Un soir, à Paris, elle est témoin d’un accident de la circulation. Une femme, Dominique est renversée et transportée à l’hôpital. Après lui avoir porté assistance, Candice, bouleversé par cet événement, décide de se rendre à son chevet pour prendre de ses nouvelles. La blessée ne semble pas avoir de famille proche. Entre Candice et Dominique, une amitié naît. Les deux femmes deviennent rapidement complices, au point que Dominique demande à sa nouvelle amie de se rendre dans son appartement afin d’y récupérer quelques affaires. Bien que cela ne se fasse pas, la jeune maman ne peut s’empêcher de fouiller dans son intimité, se questionnant sur l’identité véritable de Dominique.
« Nous irons mieux demain » est une histoire contemporaine, l’histoire de deux femmes qui vont devenir amies, proches, peut-être un peu trop, au point de se demander si cette relation est bien saine. Car si le lecteur suit Candice dans son quotidien, il a, comme elle, bien peu de détails sur le personnage de Dominique. Au fur et à mesure du récit, nous apprenons que cette dernière est une fan inconditionnelle de Zola. L’illustre auteur est en effet présent dans son quotidien, à tous les niveaux. Et c’est d’ailleurs à lui que l’on doit le titre du dernier roman de Tatiana de Rosnay, « Nous irons mieux demain ». Cette phrase, c’est l’ultime phrase prononcée par Zola à sa femme avant de rendre son dernier souffle.
Avec ce roman, il n’est pas impossible que vous vous intéressiez de plus près à l’auteur de « Germinal ». Vous aurez, vous aussi, envie de remuer l’appartement de Dominique et enfin, vous comprendrez sans doute les choix de Candice.
Encore une fois, Tatiana de Rosnay nous livre une fabuleuse histoire, où la littérature et l’amitié sont placées sur un piédestal.
Il me tente beaucoup.
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