
Je ne vais pas vous raconter l’histoire du Titanic, vous la connaissez sans doute déjà dans les grandes lignes : un paquebot réputé insubmersible, avec à son bord 2224 personnes, a coulé dans la nuit du 14 au 15 avril 1912 en plein Atlantique . Cette histoire, qui remonte à 110 ans maintenant, vous l’avez peut-être aussi découverte au cinéma avec la sortie du film éponyme en 1997 de James Cameron. Il existe plusieurs témoignages du naufrage en littérature et « Les enfants du Titanic » d’Elisabeth Navratil en fait partie.
A l’époque, Michel Navratil et ses deux enfants, Lolo et Momond, âgés de 4 et 2 ans, embarquent à bord du bateau. L’homme les a enlevés à sa femme, à qui il ne laissera qu’une lettre pour lui indiquer où ils se trouvent. La petite famille est en seconde classe et Michel espère que cette traversée sera synonyme du début d’une nouvelle vie.
Elisabeth, elle, n’est autre que la petite-fille de Michel, qui relate son passé. A mi-chemin entre la fiction et la biographie, l’ouvrage n’est pas 100% authentique. L’auteure s’est en effet appuyée sur les souvenirs de son père, alors très jeune lorsqu’il était passager sur le Titanic. Elle a dû donc imaginer certaines scènes. On retrouve cependant d’autres personnages qui ont réellement existé, ainsi que le déroulement de la catastrophe dans son ensemble. Un récit riche en émotions, captivant, qui plaira à tous ceux qui s’intéressent de près ou de loin à l’histoire de ce merveilleux paquebot.