République de Gilead, dans un futur proche : Defred est Servante au sein de sa famille. Toute vêtue de rouge, elle met son corps au service du Commandant et de sa femme. En clair, elle doit donner un enfant au couple et pour ce faire, est organisée chaque mois « La cérémonie », où le trio se retrouve. Réduite au rang d’esclave sexuelle, Defred va intégrer un réseau clandestin pour tenter de retrouver sa liberté, mais aussi son mari et sa petite fille.

Pour vous chroniquer le roman de « La servante écarlate », il m’aura fallu une relecture et beaucoup de patience. Lors de la découverte du livre il y a quelques années (bien avant l’adaptation télévisée), je dois vous avouer que je n’avais pas compris grand-chose à ma lecture… ces histoires de castes, de Colonies, honnêtement, je pataugeais. J’ai tout de même lu le livre en entier. Autour de moi, nombreux étaient ceux à encenser l’ouvrage, à le qualifier de chef-d’œuvre ; j’avais l’impression d’être passée à côté de quelque chose. Lorsque la série a été diffusée, j’ai décidé de la regarder…et j’ai adoré ! Tout devenait clair, limpide même ! J’ai trouvé les images sublimes et le jeu d’Elisabeth Moss, l’actrice principale, époustouflant. Alors j’ai pris la décision de relire le bouquin et cette fois-ci, ça a marché. Alors certes, la série m’a beaucoup aidée à imaginer Gilead mais j’ai su apprécier ma lecture. L’adaptation va beaucoup plus loin dans l’histoire que le livre et mis à part certains personnages qui sont nettement plus vieux dans le roman, la série lui reste bien fidèle.  « La servante écarlate » est la première dystopie de Margaret Atwood (eh oui, elle ne s’est pas arrêtée là). La condition de la femme ici est totalement bafouée. Toute ressemblance avec le statut des femmes dans certains pays ne serait que purement fortuite…