A 21 ans, Erika raconte son histoire. Une histoire pas comme les autres, puisqu’elle est une survivante des camps de la mort. En 1944, année de sa naissance, ses parents et elle sont déportés. Pour sauver sa fille, sa maman n’a qu’une solution : la jeter hors du train.
Malgré le fait d’être très peu illustré, l’album « L’histoire d’Erika » parue aux Editions d’Eux est chargé en émotions et cela, dès la couverture. L’auteure, Ruth Vander Zee, et l’illustrateur, Roberto Innocenti, rendent hommage aux six millions de Juifs tués durant la Seconde Guerre mondiale. La narratrice semble en savoir très peu sur son passé : elle ignore sa date de naissance, si elle est fille unique et même le nom qu’on lui a donné. Tout au long du récit, elle se demande ce qu’ont éprouvé les personnes dans le train, combien de temps le voyage a-t-il duré, comment se comportaient ses parents, etc. L’histoire se termine plus ou moins bien pour elle et même si l’on a tendance à deviner le sort réservé aux siens, aucun détail ne nous est fourni. Un album prenant qui peut aisément s’employer comme document de travail en milieu scolaire.
Merci pour le partage. Je fais un projet lecture avec mes classes et certains élèves cherchaient un livre en rapport avec les guerres mondiales.
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Ah ben voilà, c’est tout trouvé 🙂
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