A 14 ans, Mollie est persuadée que l’Apocalypse est proche. Aussi, comme tout survivaliste qui se respecte, l’adolescente se prépare activement. Pour son entourage, c’est une autre histoire. Pour eux, il s’agit juste d’une lubie. Et puis un jour, la Grande Panne arrive. Il n’y a plus de pétrole. La population cède à la panique. Dès lors, tout le monde se tourne vers Mollie et son ami Oscar, un vieux châtelain qui était aussi le seul à partager ses convictions.
L’Apocalypse est un thème récurrent en science-fiction, au même titre que les zombies, ou la colonisation de nouvelles planètes. Dans cette bande dessinée signée Olivier Jouvray et Benjamin Jurdic, le bouleversement du pays rend les gens fous : beaucoup s’activent pour faire leurs dernières courses, d’autres pillent les magasins ; des comportements qui ne sont pas sans rappeler certains observés au début de la crise sanitaire que nous vivons.
« Happy end », qui devrait plaire autant aux ados qu’aux adultes, démontre qu’une fois encore la solidarité et l’entraide restent les maîtres-mots pour s’en sortir. L’optimisme efface le côté d’anxiogène et bien qu’il n’y ait pas de grande surprise, le récit reste agréable à lire. Si le premier tome, baptisé « La grande panne », pose le décor, on imagine beaucoup plus d’action dans les albums à venir.