A 18 ans, Martin est issu d’une famille bourgeoise. C’est un rêveur qui semble délaisser ses études. Un jour, rue du Bac à Paris, il fait la connaissance de Célestine. Elle est sans âge, SDF, mendie de l’argent pour s’acheter sa dose d’alcool. Entre les deux êtres, une amitié forte se noue, de celle qui concurrence les liens familiaux. Célestine lui confie son journal, lui les prémices de son premier roman. Grâce à cette rencontre, Martin va peut-être pouvoir enfin affronter un secret familial qui le hante.
Je ne manque jamais le nouveau roman de Tatiana de Rosnay et j’ai dévoré « Célestine du Bac ». Ce conte moderne est un manuscrit que l’écrivaine a écrit en 1990 et qu’elle avait rangé dans un carton, suite aux refus d’éditeurs de le publier, car jugé entre autres « inclassable ». Heureusement pour nous, l’auteure l’a retrouvé et est parvenue à ses fins.
Ce roman contemporain est une histoire émouvante entre deux humains de nature plutôt solitaire. Agrémenté d’une pointe de fantastique, le récit nous fait voyager jusqu’à Ouarzazate et rend la lecture divertissante. Une nouvelle preuve que la vie est faite de belles rencontres.