
Camélia a plaqué sa vie d’avant pour réaliser son rêve : devenir créatrice de parfums. Dans une grande demeure bretonne héritée de sa grand-mère, elle mène une vie à 100 à l’heure aux côté de son mari et de ses enfants. Mais la charge mentale est de plus en plus pesante. Après un entretien raté pour une marque connue, Camélia décide de faire le tri chez elle, notamment au grenier. C’est là qu’elle tombe sur des courriers datant des années 1930 entre sa Mamie et une mystérieuse correspondante…
Avec « Le parfum des femmes », Marie Compagnon signe son second roman, après « Jamais trop tard pour être heureux ». Cette fois-ci, le lecteur baigne dans l’univers de la parfumerie, grâce au métier de nez de Camélia, et c’est passionnant ! En parallèle, c’est la femme en elle-même qui est mise en avant. Quelques jours après la journée de la femme, le roman sonne un peu comme un rappel à l’ordre : notre héroïne est en effet débordée par les tâches du quotidien et si cela peut paraître cliché pour certains, le mari n’est pas investi à 100% dans tout ce qui peut concerner la maison.
Et puis il y a la dimension un peu plus historique. Pour en apprendre plus sur le personnage, voilà que nous remontons le temps. Les secrets de famille se dévoilent, au même titre que des leçons de sagesse qui aident Camélia à y voir plus clair. De quoi peut-être nous éclaircir à notre tour sur notre vie de tous les jours et nous faire passer un agréable moment de lecture.
Une réflexion sur “Le parfum des femmes”