
Sophie Lambda est auteure et illustratrice de bandes dessinées. Comme des millions de Français, elle a subi le confinement dans un petit appartement doté d’un balcon. Avant la pandémie, la jeune femme s’était fixée un objectif : réaliser un carnet sur l’ensemble de l’année, en illustrant son quotidien avec légèreté. C’était plutôt bien parti. Et puis le carnet s’est transformé en journal de bord inédit ; témoignant du confinement.
Si elle partage ses dessins sur Instagram, Sophie Lambda remplit rapidement son journal. Elle évoque avec humour et autodérision la vie pendant le confinement. Télétravail en pyjama, apéro sur Skype, soutien aux soignants, animaux se baladant dans les métropoles, sorties autorisées, amour à distance, l’illustratrice croque ses journées à coup de photos, de tweets, de collages, de notes et dessins.
J’ai connu le travail de Sophie Lambda grâce à sa première BD parue en 2019, « Tant pis pour l’amour » dans laquelle elle raconte la relation qu’elle a eue avec un manipulateur. A l’époque, je suis tombée sous le charme de ses dessins. Ce coup de cœur s’est confirmé avec « Le monde au balcon ». J’ai adoré tenir ce carnet entre les mains, découvrir les illustrations, la mise en page. C’est un travail de longue haleine fantastique, très agréable à regarder, qui pourrait facilement devenir un objet de collection. « Le monde au balcon » fait partie de ces ouvrages que l’on veut pour soi, que l’on souhaite mettre en avant dans sa bibliothèque. Alors certes, on peut en avoir marre d’entendre parler depuis 9 mois du Covid, mais je vous assure que cette bande dessinée vaut vraiment le détour.
je l’ai beaucoup aimé aussi , c’est « frais » malgré le sujet dont on peut être blasés effectivement 😉
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