
Lily est à l’hôpital. Elle vient de donner la vie prématurément à une petite fille. Le personnel, comme la maman, est sur le qui-vive. Sa survie ne tient qu’à un fil. De son côté, Elise, 50 ans, se retrouve seule dans son appartement, en tête-à-tête avec Edouard le chien, alors que son dernier enfant vient de quitter le nid.
Ce roman autour de la parentalité parlera aussi bien à ceux dont les enfants viennent de quitter le domicile qu’à ceux qui s’apprêtent ou qui viennent de devenir parents. Un rôle pour le moins pas évident à tenir et que chacun découvre sur le tas.
« Et ne durant que les moments doux » est un roman que Virginie Grimaldi n’avait pas prévu d’écrire à la base. Et puis les aléas de la vie, la venue d’un enfant dans la tribu a changé la donne. Avec cet ouvrage, l’auteure remercie le personnel soignant de manière générale pour leur dévouement. Elle fait également connaître aux lecteurs ces bénévoles qui œuvrent dans l’ombre et qui ont en charge de dorloter les nouveaux-nés hospitalisés. A travers le personnage de Lili, Virginie Grimaldi raconte son propre combat, celui d’une mère qui a peur pour son enfant venu un peu trop tôt au monde. Avec beaucoup d’émotions, elle dépeint les longues heures de stress, la culpabilité et la tristesse. Elle évoque aussi la solitude et le renouveau. Difficile de ne pas ressortir bouleversée de cette lecture, tant les héroïnes sont de belles personnes. Un roman tout doux, un coup de cœur, une belle leçon de vie à mettre entre toutes les mains