
En Iran, avec l’arrivée au pouvoir d’Hassan Rohani et l’accord signé sur le programme nucléaire avec les puissances occidentales, on aurait pu penser que les jeunes seraient plus libres. Mais non. Pour s’aimer, il faut se cacher. Gila, Vahid, Omid, Leïla et Saeedeh ont moins de 30 ans et viennent de différents milieux. Ils s’aiment, sont en couple mais ne peuvent l’afficher au grand jour. Car la loi interdit les contacts physiques avant le mariage. Par ailleurs, disons-le franchement, en Iran, la plupart du temps, les mariages sont arrangés. L’homme rend visite à la famille de la femme qu’il convoite pour faire sa demande. Il doit obtenir l’approbation des parents et argumenter, en évoquant notamment tout ce qu’il apportera audit mariage. Autant vous dire que rares sont les mariages d’amour. Mais les jeunes sont prêts à braver tous les interdits.
Je n’avais jamais entendu parler de « Love story à l’iranienne » jusqu’à ce que j’apprenne que la bande dessinée a obtenu le prix France Info de la BD d’actualité. Je me suis alors dit que ça méritait le coup d’œil. On découvre durant la lecture comment les jeunes Iraniens font pour flirter, choisir l’homme ou la femme de leur vie et ce, malgré les traditions et le régime. C’est grâce à des journalistes qui sont allés sur le terrain et qui ont interviewé clandestinement la jeunesse iranienne que l’on peut connaître la vérité. On apprend ainsi que certains couples usent de subterfuges pour se rencontrer, s’embrasser, faire l’amour, faire accepter l’autre à la famille et comment ils échappent à la police au quotidien. Une belle bande dessinée signée de Jane Deuxard et Deloupy qui nous montrent ce qu’est vraiment une love story à l’iranienne.
La bande dessinée a l’air magnifique !
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Je t’encourage à la lire 😉
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Très envie de découvrir cette BD 🙂
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J’ai adoré cette bande-dessinée ! Je l’ai trouvée révoltant et en même temps elle permet d’ouvrir les yeux sur la société iranienne et les nombreux interdits qui jalonnent la vie amoureuse des femmes et des hommes.
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C’est ça et c’est ainsi qu’on prend conscience de la chance que l’on a de vivre en France.
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