Thomas est médecin. Mais pas dans un cabinet ou à l’hôpital non, il est médecin humanitaire et pendant des années, il a vécu dans un village reculé en Inde. A la fin d’une journée somme toute ordinaire, il apprend par des amis proches que la femme qu’il a quittée autrefois a eu une fille de lui. Totalement déboussolé par la nouvelle, Thomas va quitter son travail pour se retrouver au plus près de sa fille, actuellement âgée d’une vingtaine d’années. Il se dégote un boulot de directeur dans une toute petite maison de retraite. Entouré d’une infirmière hors-pair et de personnes âgées en quête d’un peu d’animations, il va tout faire pour tisser des liens avec cette inconnue qui est entrée dans sa vie pour toujours.
« Quelqu’un pour qui trembler » est le dernier roman de Gilles Legardinier. Il n’est pas triste. Il n’est pas aussi drôle que « Demain, j’arrête » mais il est agréable à lire.
Je vais vous faire une confidence : au début de ma lecture, je me suis demandée où l’écrivain voulait m’embarquer. Je n’accrochais pas plus que cela. Et puis il y a eu l’arrivée de Thomas dans la maison de retraite qui a tout changé et qui m’a aidée à me plonger dans l’histoire. Tous les seniors sont attachants ! Et puis pour se rapprocher de sa fille, Thomas imagine tous les prétextes, ce qui n’est pas sans rappeler « Demain j’arrête », roman dans lequel l’héroïne mettait tout en oeuvre pour se faire remarquer par son voisin. Je vous passe les détails…
« Quelqu’un pour qui trembler » est au final un roman attendrissant, un brin philosophique et drôle. Oui, durant deux chapitres entiers, j’ai ri ! Pas simplement souri non. Ri ! Gilles Legardinier nous informe aussi d’une chose : dans notre vie, il faut quelqu’un pour qui trembler (d’où le titre) et si l’on trouve cette personne, alors c’est le bonheur absolu. Vous savez quoi ? Il a entièrement raison.
Enfin, à la dernière page, Gilles Legardinier réserve une surprise à certains de ses fans. Si vous avez été parmi les premiers en librairie à vous jeter sur son dernier ouvrage, il se peut que celui-ci soit doté d’un numéro, inscrit sur la première page. De ce numéro découle un jeu-concours inattendu mis en place par l’auteur lui-même. A gagner notamment : un repas avec l’écrivain, une journée de dédicaces ou encore la possibilité d’être figurant sur le tournage de l’une des adaptations. Moi, j’ai tenté ma chance. Et vous ?
Ralala, j’adore l’ambiance de ses romans ! Il me tarde de le lire, celui-là. Vivement sa sortie poche.
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