A quelques jours de son mariage, Poppy Wyatt donne une réception dans un grand hôtel. Entre bavardages et dégustation de pâtisseries, Poppy se rend compte qu’elle vient de perdre sa bague de fiançailles, un bijou qui est dans la famille depuis plusieurs générations, mais aussi son téléphone portable. Heureusement pour elle, un téléphone a été abandonné dans une poubelle. Poppy n’hésite pas une seule seconde à se l’approprier. Mais très vite, la jeune femme va devoir rendre des comptes. Le téléphone appartient en effet à une société et plus précisément à l’assistante de Sam. Poppy arrive à le convaincre de le lui laisser, le temps de régler sa situation. En contre-partie, la jeune femme doit transférer tous les messages qu’il recevra. Mais Poppy, curieuse et  plus que gentille, va prendre son rôle un peu trop à coeur.

Dès les premières lignes, on reconnait le style de Sophie Kinsella. J’avais même l’impression d’avoir Becky, l’héroïne de l’accro du shopping sous mes yeux et non Poppy Wyatt. Il faut dire que les traits de caractère assignés aux personnages de Sophie Kinsella sont toujours les mêmes : la gentillesse, la naïveté, l’humour, le sens de la répartie mais aussi la capacité à se retrouver dans des situations rocambolesques et de mentir comme jamais. Bon, soulignons-le quand même : c’est aussi pour ça que l’on aime les romans de cette auteure, et « Poppy Wyatt est un sacré numéro » n’échappe à la règle. C’est un bouquin qui se lit vite et bien, qui est amusant et divertissant, même s’il n’y a pas vraiment de suspense et qu’on devine assez rapidement la fin. A embarquer avec soi pour les vacances d’été à coup sûr !