Toutes les vies d’Alice

Sarah a toujours fonctionné à coup de post-it et de listes sans fin. Mais aujourd’hui, cette experte comptable est à bout, elle qui ne parvient pas à avoir un enfant malgré les multiples tentatives, les FIV et autres traitements. Alors, lorsqu’elle apprend que sa sœur Charline est hospitalisée dans un état catatonique, elle saute sur l’occasion pour faire une pause et se rapprocher d’elle. A Aigues-Mortes, ville qu’elle a fuie il y a plus de vingt ans, tout refait surface, le bon comme le pire.

J’ai découvert la plume de Lucie Castel à travers ce roman, « Toutes les vies d’Alice », un mix entre le drame et le récit feel good, disponible aux éditions Charleston. Et c’est dans le cadre du Prix Charleston Poche que je l’ai découvert. Voici une agréable surprise qui présente le quotidien diamétralement opposé de deux sœurs : d’un côté, Sarah, dont la vie est réglée comme du papier à musique ; de l’autre, Charline, maman, addict à la drogue et à l’alcool. A travers ce roman, plusieurs sujets sont abordés : la dépendance tout d’abord, avec la maladie de Charline, puis la maternité sous diverses facettes : le fait d’essayer d’avoir un enfant, celui d’être une mère absente ou encore d’être une mauvaise mère. L’histoire nous ramène vers le passé, et plus précisément vers un moment auquel on ne s’attend absolument pas. Un moment qui va pourtant expliquer bien des choses et qui a marqué inconsciemment les deux sœurs. Je ne vous en dis pas plus, si ce n’est que ce récit familial vaut le détour !

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