
Bruxelles, de nos jours. D’un côté, il y a Sarah, jeune veuve depuis deux ans, mère de trois enfants, qui peine à se remettre de la mort brutale de son mari. De l’autre, Lorenz, récemment célibataire. Tous deux ne se connaissent pas, enfin pas encore. Mais ils vont bientôt s’écrire, tous les jours. Se découvrir, via l’application Happn, puis par SMS. Seulement, ont-ils de la place pour une nouvelle personne dans leur vie et surtout, sont-ils prêts à ouvrir leur cœur ?
Parmi mes premières lectures de l’année, un livre emprunté à la médiathèque et qui figure pourtant depuis un petit moment déjà sur ma liste d’ouvrages à lire. « N’oublie pas de laisser la Place à l’inconnu(e) » est une romance contemporaine de Sophie Villers. Lauréate du Mazarine Book Day en 2019, l’auteure signe là son premier roman. Pour l’écrire, elle a notamment puisé dans ses douleurs personnelles. Le deuil vécu par le personnage de Sarah ne serait pas totalement fictif si on en croit les remerciements de l’écrivaine et cette petite phrase en quatrième de couverture : « C’est le récit transcendé d’une douleur très personnelle, d’espoirs, et de résilience. »
Ce fut un roman très agréable à lire, même si j’ai trouvé certaines « coïncidences » un peu trop grosses à mon goût. En effet, Bruxelles est une grande ville et la probabilité que Lorenz tombe sous le charme d’une inconnue non loin de chez lui, qui se trouve être justement sa correspondante en question m’a laissée quelque peu perplexe. Le petit côté surnaturel également donné par l’auteure avec le livre précieux que Lorenz « se fait voler » n’était pas forcément utile pour donner de la profondeur à l’histoire. Saluons tout de même la plume de Sophie Villers, et son récit qui nous fait nous échapper quelques heures de notre quotidien.
J’avais beaucoup aimé.
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