Fairyland

Années 70, San Francisco. Steve Abbott élève seul sa fille Alysia, suite au décès de sa femme dans un accident de voiture. Ecrivain, poète, il est aussi militant homosexuel. La communauté gay est en pleine effervescence pour faire valoir ses droits. Mais ces années marquent aussi l’arrivée du SIDA, une maladie encore méconnue, mais qui fait des ravages. 

« Fairyland » n’est pas une fiction ; c’est l’histoire d’Alysia Abbott et surtout celle de son père. Un récit autobiographique, où nous suivons des jeunes gens homosexuels qui veulent vivre comme les autres. La vie d’Alysia n’est pas rose ; entre la mort tragique de sa mère, les multiples déménagements et les amours de son père, on ne peut pas dire qu’elle soit un long fleuve tranquille. Bien qu’il mène une existence bohème, Steve ne lui cache jamais rien. Il y a un lien fort qui les unit, qui en fait une véritable famille. Au-delà de son histoire, il y a celle de San Francisco à une période donnée. Une période où l’on prend connaissance du SIDA, où l’art est important, où il est question d’émancipation sociale, où Harvey Milk gravit les échelons avant d’être sauvagement assassiné. 

J’ai longtemps hésité avant de chroniquer « Fairyland », car j’ai trouvé le roman long. Pour tout vous dire, les deux premiers tiers m’ont paru par moment interminables et quelques fois répétitifs. Et puis il y a eu la fin de ma lecture. Le dernier tiers, avalé en un rien de temps, enfin prenant. J’ai choisi finalement d’en parler pour ça, mais aussi parce qu’il raconte une histoire de famille à un moment donné, importante pour toute une communauté. 

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