Juste à côté de moi

Susie Pritt est une artiste. Après avoir été en première ligne dans l’attentat du Bataclan en 2015, elle s’est mise à peindre des fresques. La voici embauchée par la famille Wagner, qui en souhaiterait une dans la chambre de leur fils, Niels, qui a disparu. Niels n’a pas fugué, il n’a pas été kidnappé non plus. En fait, il ne sort plus de chez lui, ne parle plus à personne, pas même à ses parents ou à sa sœur. Susie s’est alors mise en tête de faire revenir le jeune homme parmi les vivants.

« Juste à côté de moi », c’est l’histoire de deux êtres blessés par la vie, dont le chemin vers la résilience est parsemé d’embûches. Séduite par le résumé de la 4e de couverture, je me suis plongée avec frénésie dans le roman de Sophie Carquain, paru aux éditions Charleston. J’ai tout de suite été intriguée par ce garçon qu’on annonce comme disparu, et cet ordre pour la peintre de devoir à tout prix quitter les lieux à 14h. Finalement, l’histoire est loin du thriller et beaucoup plus proche du drame. Avec l’art pour toile de fond, l’écrivaine nous livre un récit original, où figurent les attentats de 2015 et où le lecteur découvre le phénomène des hikikomori. Ce terme japonais désigne en fait des garçons assez jeunes qui se mettent complètement en retrait de notre société. Méconnu en France, il touchait en 2016 plus de 540 000 personnes au Japon.

2 réflexions sur “Juste à côté de moi

Laisser un p'tit mot

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.