
Klara est ce que l’on appelle une AA. Non pas une Alcoolique Anonyme, mais une Amie Artificielle, comprenez un robot ultraperformant créé pour tenir compagnie aux enfants et aux adolescents. Si d’ores et déjà d’autres robots plus optimaux apparaissent sur le marché, Klara est pourtant choisie par Josie, une ado de 13 ans qui a le coup de foudre pour elle. Mais cette famille qui l’accueille est loin d’être idyllique. Josie est élevée seule par sa mère. Sa sœur est décédée il y a des années, mais sa présence plane encore dans la maison. Seul Rick, son ami et voisin, semble lui mettre du baume au cœur.
Kazuo Ishiguro est revenu en force lors de la dernière rentrée littéraire. Après l’obtention du prestigieux Nobel de littérature, l’auteur nous offre un roman contemporain parsemé de science-fiction. Une écriture qui n’est pas sans rappeler celle d’un autre ouvrage, « Auprès de moi toujours », que j’affectionne énormément.
Avec « Klara et le soleil », Kazuo Ishiguro imagine une vie où les robots sont nos amis, voire ceux qui pourraient remplacer nos animaux de compagnie. Klara semble d’ailleurs être le robot parfait : compatissante, attentive, attentionnée, pudique et dotée d’une mémoire incroyable. Mais au-delà de la fiction, l’écrivain interroge le lecteur sur la condition humaine, sur notre futur. Sommes-nous irremplaçables aux yeux de nos proches ?
A en lire le résumé, ça me rappelle une série que j’ai vu avec ce sujet, je ne sais plus le titre par contre.
En tout cas, ce livre me tente bien, merci pour la découverte !
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