Trois femmes. Trois histoires parallèles et pourtant, trois destins liés.
Claire vient de perdre son job dans le domaine de la publicité. Elle n’est pas au trente-sixième dessous et pour cause : elle attend un enfant. Sa meilleure amie, Eléonore, lui trouve un nouveau travail au sein de sa maison d’édition ; elle devra œuvrer aux côtés d’Eva Diaz, qui n’est autre que son écrivaine favorite, pour l’aider à sortir son prochain roman.
Océane, elle, a 19 ans, des rêves plein la tête. Son père l’imagine médecin mais elle, c’est dans les cours de littérature à l’université qu’elle s’épanouit le plus.
Et puis il y a cette femme, dont on ne connait pas tout de suite l’identité, qui a fui vers l’Indonésie après avoir abandonné son mari et son enfant. Dévastée, elle n’arrive qu’à écrire des lettres à sa petite fille dans un cahier précieusement gardé.
« Ainsi gèlent les bulles de savon », c’est le dernier roman de Marie Vareille, paru aux éditions Charleston. Un roman feel good comme vous vous en doutez à la vue du titre et à la lecture du résumé que je viens de vous faire. Lorsqu’on a affaire à plusieurs personnages principaux, on a forcément un attachement pour l’un d’eux. Pour ma part, c’est avec Claire que j’ai senti le plus de connexion, peut-être à cause de son nouveau travail, de la chance qu’elle a de pouvoir travailler avec une auteure qu’elle adore, etc.
De par les trois personnages, Marie Vareille parvient à aborder plusieurs thèmes que sont la culpabilité, la maternité, le sacrifice ou encore la dépression post-partum. Autant de sujets qui parleront d’abord aux femmes, il ne faut pas se leurrer, mais qui restent universels. « Ainsi gèlent les bulles de savon » est un roman touchant, une ode à l’amour de soi et des autres, qui ne pourra que vous bouleverser.