Florence détient une boutique pour le moins originale ; elle est spécialisée dans l’origami. Alors que sa sœur part s’installer à l’étranger pour retrouver l’amour de sa vie et accessoirement le père de son fils, la jeune femme recrute un étudiant timide doué dans le pliage des petits papiers. Entre les deux salariés, la bonne entente est tout de suite au rendez-vous et les points communs sont beaucoup plus nombreux qu’ils n’y paraissent…
Si j’ai lu « Origami Blues », c’est tout d’abord parce que j’aime beaucoup l’art de l’origami. Pour avoir essayé (et mis au moins une demi-heure à faire une pauvre grue), je suis en admiration devant toutes les personnes qui manient à la perfection l’art du pliage. Le personnage de Florence en est l’exemple même.
Le roman de Sarah Clain a obtenu le Prix du Livre Romantique 2021 aux éditions Charleston. Si, selon moi, l’histoire traite davantage des liens familiaux que de l’amour, il reste néanmoins fort en émotions, et contient son lot de surprises. Certains lecteurs pourront se dire que Florence a bien de la chance de voir débarquer l’amour à sa porte du jour au lendemain (eh oui, ce n’est pas comme ça dans la vraie vie) mais gardons en tête que nous sommes dans le domaine de la fiction, domaine où tout est possible donc ! L’important n’est-il pas de rêver ? En tout cas, Sarah Clain rempli complètement cette mission, et qui sait ? Une fois le livre refermé, vous vous essayerez peut-être à votre tour au pliage japonais…