
Sentarô gère une échoppe dans laquelle il vend à emporter des dorayaki, des pâtisseries japonaises. Un jour, Tokue, une dame âgée aux doigts déformés, lui propose son aide, elle qui sait faire la pâte de haricots rouges comme personne. D’abord réticent, Sentarô se laisse finalement convaincre. Du jour au lendemain, il voit sa clientèle doubler ; une clientèle conquise par la nouvelle recette et la personnalité de Tokue.
« Les délices de Tokyo », c’est un livre que je n’avais pas prévu de lire à la base ! J’en avais entendu beaucoup de bien sur les blogs et je comptais l’offrir. Et puis ça n’a plus été possible et j’ai conservé l’exemplaire. C’est une lecture savoureuse, facile, qui nous plonger dans l’univers culinaire japonais. L’ouvrage au format poche n’est vraiment pas épais (je crois qu’on n’atteint pas les 200 pages) et il s’avère vite lu. Au-delà de la simple échoppe, on découvre des personnages attachants, au passé parfois très sombre. Derrière les drôles de mains de Tokue se cache en fait une maladie connue de tous et qui, une fois révélée, va tout faire basculer.
Le roman de Durian Sukegawa a par ailleurs été adapté au cinéma par le Naomi Kawase et a été primé à Cannes. Il ne fait nul doute qu’à l’occasion je le regarderai !
Une réflexion sur “Les délices de Tokyo”