
Lexie et Tom vivent dans un appartement cosy dans un grand immeuble en plein cœur de Londres. Un nid douillet où ils espèrent prochainement accueillir un bébé. De l’autre côté du mur, il y a Harriet qui les épie et les envie. Elle se raccroche aux nombreuses fêtes qu’elle organise pour pimenter son quotidien. Mais au fur et à mesure que les mois passent, Harriet devient réellement jalouse de Lexie. Celle qui pourrait très bien devenir sa meilleure amie va se transformer en sa prochaine victime.
Si vous suivez le blog, vous savez que j’aime beaucoup les thrillers psychologiques, dits aussi domestiques. « Un mur entre nous » m’a été conseillé par une collègue. Caroline Corcoran, l’auteure, nous embarque à Londres dans une histoire de voisinage pas banale. Elle prend bien le temps de poser le contexte et les personnages. Ici, la question du fantasme du voisin est centrale. Les gens de l’immeuble ont beau ne pas se connaître, ils idéalisent la vie des uns et des autres, en scrutant les profils sur les réseaux sociaux et en collant l’oreille au mur. D’un côté, il y a Lexie, en free-lance, qui se laisse gagner par le stress et la paranoïa, de l’autre, Harriet qui semble de ne pas avoir toute sa tête et qui s’avère pourtant bien méthodique dans ses choix. Vous vous doutez sans doute du scénario mais je ne veux pas vous spoiler davantage. Tout ce que je peux vous dire, c’est que j’ai dévoré ce livre en l’espace de quelques jours. J’ai beaucoup aimé le personnage d’Harriet qui travaille au corps ses prochaines cibles et j’avais aussi hâte de connaître le dénouement. L’intensité monte chapitre après chapitre ; on se demande de quoi Harriet va être encore capable, si le couple de Tom va tenir le choc, etc. Et l’on a du mal à décrocher. Les chapitres sont en effet assez courts ce qui incite à poursuivre la lecture. La fin n’est pas très surprenante mais elle a le mérite de nous laisser un petit sourire en coin. « Un mur entre nous » se classera à coup sûr dans le palmarès de mes meilleures lectures en 2020.
Une réflexion sur “Un mur entre nous”