
C’est l’hiver. A la librairie de Clémentine, ça fourmille, ça musarde dans les rayons. Chantal, une écrivaine, est présente sur les lieux pour une séance de dédicaces. Mais une tempête de neige s’abat sur Paris. Aussi, les clients se retrouvent bloqués. Clémentine décide de garder tout ce petit monde au chaud pour la nuit. Petits plats, bougies, couvertures, tout est mis en œuvre pour passer un agréable moment malgré les circonstances. Chacun son tour prend la parole pour se présenter et partager ses souvenirs d’enfance, tantôt drôles, tantôt tristes.
Avec ce cinquième tome, Béka et Marko poursuivent leur collection feel good en bande dessinée. « Le jour où la nuit s’est levée » n’est pas la suite de « Le jour où il a suivi sa valise » ; chaque histoire est totalement indépendante, et c’est ça qui est chouette avec cette série. Et puis ce tome est particulièrement chouette quand on aime lire parce que le récit se passe dans une librairie la nuit. Qui n’a jamais rêvé d’être enfermé dans pareil lieu durant quelques heures ?!
La BD se focalise sur les relations parent-enfant. Parmi les personnages, il y en a qui ont coupé les ponts, d’autres qui ont fui sous le poids des traditions, d’autres encore trop protecteurs ou au contraire irresponsables. On se rend compte que toutes les familles ne sont pas parfaites et que les couacs sont plus nombreux qu’on ne le pense. Voilà un ouvrage qui devrait réconforter certains lecteurs et les aider peut-être à lâcher prise.