
« Midnight Sun » a été écrit il y a quelques années par Stephenie Meyer. Il s’agit en fait du tome 1 de la saga Twilight, c’est-à-dire « Fascination », mais rédigé du point de vue d’Edward (dans la version originale, nous sommes en effet dans la peau de Bella). « Midnight Sun » reprend donc les mêmes événements en donnant au lecteur une toute autre vision des choses.
Rappel des faits : Bella Swan, une adolescente ordinaire mais quand même assez maladroite, vient vivre chez son père à Forks, bourgade pluvieuse des Etats-Unis. Sur place, au lycée, elle se fait rapidement des amis et tombe sous le charme d’Edward Cullen. Une attirance réciproque mais qui n’est pas sans danger. Le jeune homme cache en effet un profond secret (pour ne pas en dire davantage, même si la saga est aujourd’hui bien connue).
Avec « Midnight Sun », les mystères sont donc levés et on en sait un peu plus sur Edward, qui se montre si discret durant les premiers chapitres de Twilight.
Ce que l’on sait moins, c’est que « Midnight Sun » a failli ne jamais voir le jour. En plein succès, alors qu’elle s’attelait à l’écriture de ce nouvel ouvrage, Stephenie Meyer s’est fait dérober son travail et les 12 premiers chapitres ont été dévoilés sur Internet sans son consentement. L’auteure a alors stoppé net et n’a repris la plume que très récemment. Au final, le roman est paru cet été, soit 15 ans après le premier volet.
A l’époque, lorsque le début de l’histoire avait fuité, j’avais décidé de ne pas la lire ; j’espérais qu’elle terminerait l’ouvrage. Et puis les mois et les années sont passés ; le livre semblait avoir été mis aux oubliettes et j’ai fini par me pencher sur le sujet. Au printemps 2020, Hachette annonçait la sortie imminente du roman que j’attendais comme des millions de fans. Lors de la parution, je suis vite allée me procurer mon exemplaire en librairie et je peux vous dire que je n’ai pas boudé mon plaisir. Quel régal de pouvoir retourner à Forks ! Et même si l’on connait l’histoire, il y a certains éléments, certaines scènes que l’on découvre sous un angle inédit. Les quelques 800 pages n’ont pas été dévorées en une nuit ; j’ai bien entendu fait durer la lecture exprès. Car, même si j’apprécie la saga, et même s’il est question d’autres projets autour de Twilight, j’aimerais bien m’arrêter là. Il faut savoir mettre un point final aux histoires. C’est là qu’elles sont les plus belles.