
« C’était mieux avant » est une bande dessinée écrite et illustrée par Soledad et Hervé Éparvier, qui s’adresse à ceux qui ont connu les années 70-80. Pour ce faire, le duo a découpé l’ouvrage en plusieurs chapitres dédiés à chaque fois à une thématique bien singulière. Il y a :
- Les départs en vacances, où à l’époque on n’avait pas besoin d’attacher la ceinture,
- L’école, où l’on s’amusait à chanter « Bali-Balo »,
- Le jeudi, journée vacante de la semaine,
- La télévision, où il n’y avait qu’une chaîne à regarder et sur laquelle Nounours nous disait « Bonne nuit » tous les soirs,
- Nos 16 ans, avec les fameuses Boums et le développement des photos qui prenait des plombes,
- Le repas du dimanche, où chacun était bien apprêté,
- Les vieux, qui faisaient vraiment vieux, qui dormaient avec des bigoudis sur la tête et mangeaient des biscottes avec de la chicorée pour le petit-déjeuner,
- Noël et ses nombreux cadeaux pour les enfants, à l’instar de l’ardoise magique ou du spirographe,
- Les personnages de notre enfance,
- Notre look,
- Le téléphone à cadran, avec l’écouteur,
- Le service militaire,
- Les répliques cultes,
- Les voitures, dotées notamment de manivelles pour descendre ou monter les vites,
- Des métiers qui ont aujourd’hui disparu comme l’ouvreuse au cinéma ou le pompiste,
- Le cinéma et sa place à 2€,
- La décoration intérieure, où la moquette était à la mode, comme la lampe à lave qui n’éclairait rien,
- La musique avec les compilations sur cassette, les 33 et 45 tours,
- La cuisine, généralement tout en formica, avec néon et verres à moutarde sur la table,
- Les bonbons,
- Les publicités qui mettaient en avant la Mousseline ou encore Monsieur Propre.
A titre personnel, je suis née à la fin des années 80 et pourtant, je me suis reconnue dans certains dessins. C’est une bande dessinée qui devrait plaire à tous les nostalgiques. Après tout, ne dit-on pas « C’était mieux avant ! » quelle que soit notre génération ?! Les auteurs sont nés quant à eux dans les années 60, donc ils savent bien de quoi ils parlent. L’album se clôture par un test : « Êtes-vous un enfant des années 70 ? » Bon, là j’avoue, j’ai regardé les questions, on m’aurait parlé en russe, c’était pareil ! En tout cas, la bande dessinée reste très plaisante à lire car outre le fait de faire remonter des souvenirs, elle permet de découvrir des éléments d’une époque, qui ont parfois disparu de la circulation depuis…