
Tchernobyl, 1986 : Ivan et Lena sont deux adolescents épris l’un de l’autre. Mais l’explosion de la centrale va bouleverser leur vie. Lena émigre en France avec toute sa famille, persuadée qu’Ivan n’a pas survécu aux radiations. De son côté, Ivan n’a pas réellement bougé, et espère chaque jour le retour de sa dulcinée. Vingt années passent. Mal dans sa peau, Lena décide de repartir direction l’Ukraine pour renouer avec ses racines.
« A crier dans les ruines » est un roman qui me faisait vachement envie ! Comme vous l’avez sans doute constaté sur le blog, j’ai beaucoup lu ces derniers temps autour de Tchernobyl. L’ouvrage d’Alexandra Koszelky n’allait donc pas déroger à la règle. Et j’ai adoré cette nouvelle lecture. L’auteure ne s’attarde pas sur la catastrophe (que l’on connait tous), mais sur la relation entre Ivan et Lena.
On y parle d’exil, de crise identitaire, de deuil et bien entendu, d’amour. Un amour qui semble s’effilocher avec le temps mais qui ne perd en fait rien de sa superbe. L’histoire, pleine de lyrisme et d’espoir, n’en est pas mièvre pour autant. Et c’est bien ce qui nous maintient en haleine dans ce récit qui s’étale sur vingt ans. Vingt années d’attente, de doute et d’espoir.
Il me tente aussi beaucoup 😉
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