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Chroniques burlesques d’une journaliste

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Chroniques burlesques d’une journaliste

J’ai d’abord cru qu’il s’agissait d’une bande dessinée, à cause des illustrations de Catel, mais il s’agit bel et bien d’un documentaire que l’on peut classer dans les témoignages. Stéphanie Janicot est journaliste. En 2004, elle a participé à la création du magazine culturel féminin Muze, dont l’aventure a dû malheureusement s’arrêter en 2017.

Dans « Chroniques burlesques d’une journaliste », l’auteure raconte son métier au quotidien, à travers 12 chroniques réparties dans l’année. En janvier, elle se voit contrainte de regarder l’intégralité de la sélection du Festival du film fantastique de Morzine. En février, elle couvre avec un autre collègue Les Victoires de la Musique et raconte sa rencontre avec son idole Benjamin Biolay. En mars, elle rédige un papier sur l’art du rangement à la japonaise, quitte à devoir mettre en pratique tout cela au bureau. Au mois d’avril, grâce à ses contacts, elle parvient à décrocher un entretien avec Francis Ford Coppola. En mai, elle doit réaliser un reportage sur la chatmania et en juin, faire un papier sur un musée mobile un peu étrange. En juillet, elle doit s’attaquer à ces hommes et ces femmes qui passent de la culture…à l’agriculture. En août, elle fait la connaissance de la personne chargée de rédiger toutes les nécrologies au Ministère de la Culture. En septembre, elle s’attaque à une pile de livres du Festival New Romance et en octobre, à la troisième saison des Champs de l’amour. En novembre, c’est la consécration, elle se déplace au Salon du Livre à Brive et en décembre, enfin, elle assiste au spectacle musical de Noël, au Grand Théâtre, à Paris.

Toutes ses chroniques, toutes ses anecdotes sont intéressantes, même si certaines s’avèrent plus plaisantes à lire (j’ai beaucoup aimé celles de mars et de novembre). Toutes ont également un côté cocasse et chacune possède une fin qui nous fait sourire. Vous savez la fin un peu originale, inattendue. C’est un ouvrage qui se lit vite et qui nous plonge irrémédiablement dans la peau d’une pigiste au sein d’un journal culturel. Et si on peut avoir un peu de la peine pour la rédactrice quant à certains sujets qui lui sont confiés, on observe qu’elle prend un malin plaisir à couvrir les événements à sa façon.

Merci Stéphanie Janicot. Pour avoir baigné dans l’univers du journalisme, je me suis régalée !

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