
Édouard est un humoriste en pleine gloire, adulé de tous. Après avoir foulé à plusieurs reprises la scène mythique de l’Olympia, il clôture en beauté sa tournée en s’offrant le Stade de France. Mais derrière le masque du comique, se cache un homme meurtri et peu sûr de lui. Un homme qui n’a plus vraiment de famille. Un homme rongé par les remords, culpabilisant de voir son frère dans un fauteuil roulant, et de ne pas arriver à tisser des liens avec son fils.
C’est un roman dramatique que nous offre Amélie Antoine avec « Quand on n’a que l’humour ». L’auteure raconte l’histoire d’un humoriste célèbre, qui pourrait facilement nous faire penser à Coluche ou encore Gad Elmaleh. Sauf qu’ici, le comique s’appelle Édouard. Il est divorcé et père d’un fils qu’il n’a pas vu depuis des années. Bien que le succès soit au rendez- vous, le comédien n’est pas heureux et va le faire savoir d’une certaine manière.
Amélie Antoine a noté à la fin de son roman que c’est l’acteur Robin Williams qui l’a un peu inspirée. Il est vrai que le comique était lui aussi malade, mal dans sa peau et que cela ne transparaissait pas vraiment dans ses gags. Et pourtant, malgré la popularité, l’argent, les contrats, il s’est suicidé. Amélie Antoine s’est fait connaître par les férus de littérature grâce à l’autoédition. Elle a séduit des milliers de lecteurs avec « Fidèle au poste » et a été repérée finalement par les éditions Michel Lafon. Une sorte de conte de fées qui lui a permis de poursuivre son travail d’écriture et de publier notamment « Quand on n’a que l’humour… » Un très beau roman, dramatique certes, mais qui génère par moment un petit suspense, qui est émouvant, qui est original, bref, qu’il faut lire !
Une belle lecture 😊
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