
Julien et sa femme s’apprêtent à partir aux Etats-Unis, dans le Michigan plus précisément, pour aller à la découverte de la belle famille. Sur place, Julien fait la connaissance d’Odette, la grande-tante française de sa femme, qui lui raconte son histoire. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, cette parisienne de souche se marie avec un soldat américain. Comme elle, près de 200 000 européennes quittent leur pays pour épouser un G.I. 200 000 femmes que l’on surnomme les « War Brides ».
La couverture de la bande dessinée « Michigan, sur la route d’une War Bride » de Julien Frey et Lucas Varela est très vintage ; elle pourrait en rebuter certains. Mais ne vous arrêtez pas sur ce dessin, car la BD est très très intéressante. En s’y plongeant, on découvre deux histoires : les retrouvailles d’aujourd’hui, et la vie d’Odette à la fin de la guerre. Un récit très pertinent en soi puisqu’on y découvre les War Brides, ces femmes qui ont épousé des G.I et qui ont tout plaqué pour les suivre dans leur pays natal. A l’époque, il fallait du cran, du courage et une sacrée dose d’indépendance. Le fait historique m’a davantage plu que l’histoire d’Odette en elle-même. J’ai eu l’impression en sortant de ma lecture d’être ressortie moins bête si je puis me permettre ! Ah, si je pouvais dire ça de tous les livres que je lis…
Une BD qui me tente bien 🙂
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