En ce dimanche de 1982, Sarah se retrouve dans le bus scolaire, en compagnie de ses camarades et de son prof d’histoire. Direction : Auschwitz. L’adolescente apprécie beaucoup son professeur mais ne comprend pas vraiment l’intérêt de se rendre dans ce camp de concentration. Qui plus est, elle se retrouve toute seule dans le car. Josy, sa meilleure amie, la boude. Jérôme, le crâneur de la classe, l’exaspère au plus haut point.
Sur place, au détour d’une salle, Sarah découvre un amoncellement de valises exposées dans une vitrine. Il s’agit d’une partie des biens dont les prisonniers ont été dépossédés. Sur l’un des bagages, Sarah remarque un nom à la craie : Levin. Totalement bouleversée, la jeune fille décide à son retour de mener l’enquête, persuadée qu’on ne lui a pas tout dit sur sa famille, et notamment sur son père qu’elle n’a jamais vu.
« Les valises » est le premier roman de Sève Laurent-Fajal. Il s’adresse dans un premier temps aux adolescents, mais peut se lire à tout âge.
Tout comme Sarah, l’épisode des valises m’a marquée lors de ma visite du camp d’Auschwitz, même si, me concernant, aucun membre de ma famille n’a été envoyé dans des camps de concentration. L’histoire de l’adolescente est vraiment intéressante. Sarah a une relation tendue avec sa mère, et celle-ci ne va pas s’arranger avec l’hospitalisation de cette dernière. Heureusement, la jeune fille peut compter sur son professeur d’histoire et sur un allié qu’elle n’espérait pas en la personne de Jérôme pour trouver les réponses à ses questions, et renouer avec des membres de sa famille.
L’écriture de Sève Laurent-Fajal n’a rien d’exceptionnel, mais le récit étant court, le livre se lit rapidement. Le seul point négatif pour moi, c’est la conclusion. Je trouve en effet la fin de l’histoire bâclée. L’auteure aurait pu prendre davantage de temps pour terminer l’ouvrage comme il se doit.
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