Après un tremblement de terre dévastateur, Qinaya, petite péruvienne de 4 ans, se retrouve orpheline. Heureusement, une famille française désireuse de s’agrandir décide de l’adopter. Si le bonheur est au rendez-vous, il y en a un qui a bien du mal à se faire à l’arrivée de la petite fille… Il s’agit de Gabriel, le nouveau grand-père. Lui qui n’a déjà pas été un très bon père à la base, reste plutôt distant dans un premier temps. Et puis le vieux bourru au coeur tendre, finit par fondre totalement pour sa nouvelle petite fille.

Quelle jolie bande dessinée ! Zidrou et Arno Monin m’ont d’abord séduite par le dessin et les couleurs dans « L’adoption ». C’est vraiment une BD agréable à feuilleter, regarder, lire. Et puis dans un second temps, l’histoire est très touchante. Ce couple qui désirait tant avoir un enfant voit enfin son voeu exaucé « grâce » à un tremblement de terre. On aurait pu penser que les auteurs allaient se pencher davantage sur Qinaya, sur sa difficulté à s’adapter à sa nouvelle vie en France, mais non, ici on s’intéresse au grand-père bougon. Le senior a d’ailleurs un physique un peu atypique, mais c’est aussi ce qui fait son charme dans cette histoire. D’abord réticent à devenir le grand-père d’une péruvienne, le vieil homme va finalement laisser une chance à Qinaya, lui qui n’a jamais su s’occuper de son fils. Entre Qinaya et son papy, c’est une belle histoire qui commence… et qui ne s’arrête pas ! Eh oui chers lecteurs, à la fin de « L’adoption », nous restons un peu sur notre faim. Normal, les auteurs ont prévu un second volet pour ce récit. Chouette, j’ai hâte de dévorer le second volume !