Rue du Dragon à Paris, Rosalie tient depuis peu sa propre papeterie, un rêve qui devient réalité. Outre des accessoires pour la maison et des idées cadeaux, elle y vend ses propres cartes de vœux à la fois uniques et poétiques, et loge au premier étage dans un charmant petit studio. Un jour, Max Marchais, un célèbre illustrateur pousse la porte de sa boutique pour lui proposer d’illustrer son dernier conte, « Le tigre bleu ». Ravie de travailler avec l’un des auteurs qui a bercé sa jeunesse, Rosalie, profite ensuite de son magasin pour exposer fièrement l’ouvrage. Mais c’était sans compte l’arrivée quelque peu brusque d’un professeur de littérature, originaire des Etats-Unis, lui avouant que l’histoire du tigre bleu lui appartient. Qui ment ? Qui dit la vérité ? Y a-t-il eu vraiment un plagiat ? Là est toute la question…
« La vie en Rosalie » de Nicolas Barreau commence joliment à Paris, dans un quartier où le lecteur a tout de suite envie de se balader. La papeterie de Rosalie est tellement bien décrite que l’on s’y croirait ! L’enquête n’est pas digne d’un polar mais elle promet de sacrés rebondissements et pas mal de coïncidences. Rosalie a son caractère et elle est vraiment attachante (attachiante peut-être pour le second protagoniste). Les deux jeunes gens qui ne peuvent pas se piffrer lors de leur première rencontre vont peu à peu baisser la garde pour s’associer et connaître le fin mot de l’histoire.
Ce nouveau roman de Nicolas Barreau fera tomber le lecteur complètement amoureux de Paris. C’est qu’on aurait presque aussi le désir d’ouvrir notre propre magasin même si on n’y connait rien en papeterie. Un récit savoureux, à l’instar de son premier roman, « Le sourire des femmes ». Il me manque celui du milieu, « Tu me trouveras au bout du monde » et j’aurai boucler la boucle.
Je termine cette chronique avec une petite anecdote : dans « La vie en Rosalie » figurait une carte postale avec, en adresse, le nom de l’auteur et sa maison d’édition, puis en haut à gauche un petit mot disant quelque chose du genre : « Si vous avez aimé ce livre, faites-le savoir, vous auriez peut-être une surprise, qui sait… » Suffisant pour attirer ma curiosité, saisir mon stylo, écrire un petit mot et le glisser dans la boîte aux lettres au coin de la rue. Affaire à suivre…
Je l’ai lu en avril, et j’ai beaucoup aimé aussi ! D’habitude je ne raffole pas de ce genre de contemporains bien trop faciles et niais à mon goût, mais je trouve à ceux de l’auteur un petit côté poétique qu’il n’y a pas dans les autres !
Je l’ai lu en avril, et j’ai beaucoup aimé aussi ! D’habitude je ne raffole pas de ce genre de contemporains bien trop faciles et niais à mon goût, mais je trouve à ceux de l’auteur un petit côté poétique qu’il n’y a pas dans les autres !
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