Pierre, feuille, ciseaux

Pierre, feuille, ciseaux

Alice, une adolescente, a perdu ses parents dans un accident de la route. C’est sa grand-mère qui décide de l’accueillir dans sa maison, à Oxford, en Angleterre. Alice n’a plus goût à rien. Elle s’enferme dans sa chambre, écoute de la musique en boucle, ne met jamais le nez dehors. La grand-mère l’incite à voir un psychologue et la jeune fille se rend au rendez-vous contre son gré. Dans l’ascenseur qui la mène chez le médecin, elle rencontre Shane, un jeune homme adopté et torturé. La panne d’ascenseur et l’obscurité vont permettre à ces deux personnes de se rapprocher et de tisser des liens. Mais lorsque la lumière se rallume, la réalité est brutale. Shane et Alice sont-ils vraiment faits l’un pour l’autre ?

Bon ben, n’y allons pas par quatre chemins, « Pierre, feuille, ciseaux » est une histoire d’amour ; peut-être plus pour les adolescents que pour les adultes, car elle s’avère un peu « facile », un peu « clichée » : vous savez deux êtres jeunes et beaux qui comme par hasard se retrouvent bloqués dans un ascenseur, bref, je vous passe le tableau. Outre cette facilité, les personnages sont plutôt attachants. Alice est une solitaire au cœur brisé, qui a perdu du jour au lendemain sa famille. L’avenir, les études, tout ça lui semble hors de portée. De son côté, Shane est un garçon paumé, qui attire n’importe quelle fille, mais qui a du mal à se fixer. Le roman de Catherine Kalengula se lit vite ; on alterne les chapitres où le personnage principal est Shane, puis Alice. On se doute aussi de la fin dès le départ, mais on passe tout de même un agréable moment ! Voilà, tout est dit !

Laisser un p'tit mot

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.