Cachés

Cachés

CachésJuillet 1942 : Peter van Pels et ses parents rejoignent la famille Frank dans leur annexe à Amsterdam afin de fuir les persécutions nazies qui sévissent dans toute l’Europe. Peter a alors 17 ans. Il déteste Anne Frank, du moins au début. Jour après jour, l’adolescent écrit sa propre version des faits, enfermé entre quatre murs. Cette jeune fille contrainte de loger à ses côtés le charme de plus en plus. Arrêté, déporté à Auschwitz, puis à Mauthausen, Peter poursuit son récit, en racontant comment il survit au sein des camps et en évoquant également ses autres compagnons d’infortune. Sur son lit de mort, il se rappelle d’Anne, de sa fraîcheur, de son sourire et de tous les moments vécus ensemble durant plus de deux ans.

Le récit de Sharon Dogar est une fiction et non pas un journal intime retrouvé, comme celui d’Anne Frank. « Cachés » raconte d’un point de vue différent, nouveau, ce qui aurait pu se passer dans cette fameuse annexe où huit juifs clandestins ont vécu plusieurs années. Tout ce qui est évoqué n’est pas faux, dans la mesure où l’auteur, Sharon Dogar, est restée fidèle aux faits relatés dans le journal d’Anne Frank. A sa façon, elle imagine à travers les yeux de Peter van Pels le quotidien de ces familles désespérées mais en même temps pleines d’espoir. Enfin, pour raconter toute l’horreur des camps, l’écrivaine s’est basée sur des témoignages et des preuves laissés par des survivants pour construire son récit, notamment en ce qui concerne la déportation à Westerbork.

« Cachés » est une histoire complémentaire au célèbre journal d’Anne Frank. J’ignorais son existence jusqu’il y a quelques semaines et je me suis empressée de la lire. Je me suis régalée (même si les termes ne sont peut-être pas les plus appropriés pour parler de cet épisode malheureux de l’Histoire). On y découvre un Peter déboussolé, qui rêve de liberté, de son amoureuse, une Anne spontanée mais aussi taquine et narcissique sur les bords. Deux adolescents qui n’attendent qu’une chose : reprendre leur vie d’avant, pouvoir jouer et se promener dehors, toucher les feuilles des arbres, sentir le soleil sur leur peau. « Cachés » est aussi un devoir de mémoire, qui permet tout à chacun de ne pas oublier les horreurs de la Seconde Guerre mondiale.

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