
Alexandre, la quarantaine, revient dans la maison qui a bercé son enfance. Mais, étrange phénomène, il replonge dans le passé, à un moment précis qui bouleversa sa vie. Il revoit sa tendre grand-mère, ses petites amies de l’époque et lui-même, en beaucoup plus jeune. Aujourd’hui, il a peut-être la possibilité de changer le destin. Fera-t-il les mêmes choix ? Et s’il pouvait tout recommencer ?
« Si on recommençait » est la première pièce de théâtre que je lis d’Eric-Emmanuel Schmitt. De l’auteur, j’avais déjà pu lire « La part de l’autre » et l’on m’avait dit beaucoup de bien des pièces de l’écrivain, alors j’ai voulu essayer. Nous sommes en plein dans le théâtre contemporain, un peu dans le loufoque, puisque la scène qui se déroule dans « Si on recommençait » est complètement improbable. Tout comme le personnage principal, on peut se demander s’il serait bon de changer le passé, de l’améliorer, en sachant bien que chaque décision aura des conséquences. « Si on recommençait » est une pièce qui se lit facilement et qui donne envie d’en lire d’autres de l’auteur, même si certains metteurs en scène trouvent que les pièces de Schmitt ne sont pas du « bon théâtre », dans la mesure où la mise en scène reste limitée.