Wiltold Pilecki est un militaire et un résistant polonais. En 1940, il prend la fausse identité de Tomasz Serafinski et profite d’une rafle dans la rue pour se faire capturer par les SS. La destination ? Le camp de concentration nazi d’Auschwitz. Pilecki a plusieurs idées en tête : créer une résistance à l’intérieur du camp et faire remonter toutes les informations à ses supérieurs sur l’horreur qui s’y déroule. Avec courage, durant trois ans, l’ancien militaire tente de survivre comme il peut, tout en constatant la mort de milliers d’innocents. Il s’évadera en 1943 pour raconter toute l’abomination du camp et en faire un rapport : le rapport Pilecki. Il mourra finalement en 1948, dans une prison de Varsovie, dans laquelle il s’est fait enfermer pour espionnage à l’encontre des communistes.
Le rapport Pilecki est un document exceptionnel puisqu’il raconte la vie du camp d’Auschwitz et la construction d’un réseau de résistance et d’entraide. Grâce à divers stratagèmes, Pilecki obtient des informations inédites notamment sur l’extermination des populations dans les chambres à gaz, mais aussi sur les fours crématoires. A cela s’ajoutent bien évidemment l’enfer du camp, des scènes terrifiantes, des exécutions traumatisantes et les rapports entre SS et prisonniers. Pilecki fait partie de ces résistants qui ont bousculé la Seconde Guerre Mondiale. Faisant preuve d’une bravoure incroyable en se faisant déporter volontairement, il est devenu un homme d’exception.
Il a fait l’objet d’un récit chez Lattès assez passionnant, Le Volontaire. Bonne journée !
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Merci de l’info 😉
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