Après, ce sera trop tard

On a toutes entendu au moins une fois l’une de ces phrases : « Tu verras quand t’en auras » ; « Tu vas passer à côté de l’essentiel », « Et vous, c’est pour quand ? » A partir du moment où l’on est dans la vie active et que l’on est en couple, on n’échappe pas à ce genre de remarques. Aujourd’hui, alors que les statistiques montrent que les Français veulent moins d’enfants (source : Les Français·es veulent moins d’enfants – Ined – août 2025), l’idée que les femmes ne veulent peut-être pas en avoir tout simplement n’a pas encore traversé l’esprit de certaines personnes. Outre ces mêmes personnes qui veulent nous voir mère, il y a une autre entité qui nous met la pression : l’horloge biologique. Vous savez, celle qui a 20 ans vous dit : « Te prends pas la tête, on a le temps », mais qui revient à 30 ans avec un discours plus nuancé : « Mhhm, faudrait peut-être y penser maintenant ! » avant de se contenter d’onomatopées à 35 ans : « Tic, tac. Tic, tac ». Bref, nous ne sommes jamais tranquille, et c’est ce que dénonce ici Anaïs Schenké, dans son roman graphique « Après, ce sera trop tard – Et si je n’étais jamais mère ? » disponible aux éditions Les Insolentes.

Tel un voyage introspectif, l’autrice-illustratrice évoque la pression sociale tout en s’interrogeant sur son propre désir d’enfant, et les ambivalences qui vont avec. Être ou ne pas être mère, telle est la question. Mais vouloir être mère ne suffit pas. D’autres éléments sont à prendre en compte tels que le couple, le lieu de vie, l’argent (car oui, un enfant ça coûte des sous) et j’en passe. Tout au long de son questionnement, Anaïs Schenké interroge autour d’elle d’autres femmes sur la maternité en fonction de leur parcours.

Une bande dessinée qui résonne avec l’actualité et avec le discours perpétuel que l’on peut entendre.

Une réflexion sur “Après, ce sera trop tard

  1. Quand l’accès à un poste titulaire correspond à un parcours d’obstacle, comment concrétiser un projet de maternité ? Une enquête auprès de jeunes chercheuses éclaire leurs dilemmes.

    Comment concilier ambitions de carrière et désir d’enfant quand l’accès à un poste fixe tient du parcours de combattante ? La question tourne souvent au dilemme pour les doctorantes et jeunes docteures, tiraillées entre les injonctions pesant sur l’image des femmes, la pression à la publication, la nécessité de développer son réseau…

    Dans un monde scientifique où la précarité grandit, certaines chercheuses préfèrent reporter leur projet de maternité, d’autres jugent illusoire d’attendre le bon moment. Dans tous les cas, ces choix s’accompagnent de souffrances et d’une forme de violence symbolique, dont témoigne l’enquête menée par la sociologue Marie Janot-Caminade (Université Paris Nanterre), qui reflète les inégalités de genre persistantes sur le marché du travail en général.

    Aurélie Djavadi – Cheffe de rubrique Education + Jeunesse

    Lorsque la société inhibe, trop tôt, les rêves de sa jeunesse et maintient, trop longtemps, une grande partie de la génération précédente dans le cauchemar des désillusions, elle ne saurait évoluer vers autres voies que celle de la division.

    La connaissance ; c’est de l’expérience. Le reste n’est, majoritairement, que banalités médiatiques, en défilement continu, sans réels fondements humanistes ni quelconques meilleurs sens analytiques envers une véritable justice sociale économique.

    Au pays des Lumières, est-ce d’une logique législative positive au rapport d’un système de bien(s) et services attachés aux Droits de l’homme, comme de la Liberté, l’Égalité et la Fraternité, apposées aux frontons des bâtiments publics, ainsi de ceux des Mairies et du principe de traitements égalitaires des territoires ? La Ve République est-elle devenue une Régence en Gouvernances de Privilégiés d’avec Ordres pas très clairs… ?

    L’intérêt personnel n’a nulle convenance envers les évanescences de l’espace sensiblement touchant, sauf lorsqu’il devient obsolescence matérialiste programmée par l’accaparement et/ou l’individualisme incertain. L’égocentrisme en est l’épreuve absolue et inabordable dans le monde naturel des réels savoirs faire et véritables savoirs être.

    N’aurait-il pas mieux valu en considérer le sens avant la fin… ?

    Tous les esprits libres, sensés et valorisés à l’intelligence bienveillante savent cela.

    Ils, elles comprennent également que sur l’ouvrage, avec passion, il faut s’entendre. Si l’enfer est un tunnel creusé par une colonie munie de pics d’incertitude, alors la raison est un bouquet d’attentions que l’on arrose de lucidité…

    La loi du marché avant la bienveillance… ?

    Le XIXe siècle fut celui de l’avènement industriel initialisé par les premières découvertes scientifiques de la fin du XVIIIe, après la Renaissance au XVIIe. La technologie, les sciences et la création de nouveaux outils, matériels, matériaux, moyens techniques, dispositifs de communication et facultés humaines, nécessaires à indexer l’évolution des sociétés prennent une ampleur extraordinaire, jusqu’à nos jours. Une partie de notre « modernité » commença véritablement au début du XIXe siècle.

    Les nouvelles idéologies aussi. Les paradoxes de la philosophie politique également. Ce siècle de l’avènement industriel vit, sur l’ancien continent la chute des monarchies.

    La fin de la révolution d’octobre en Russie enclencha une nouvelle « guerre » entre le modèle capitaliste anglo-saxon, émancipé à plus grande échelle outre-Atlantique, notamment en Amérique du Nord, et le communisme soviétique induit par la face autocratique, voire despotique de Lénine et Staline, avec les deux plus meurtrières guerres au XXe siècle.

    Il est intéressant de voir que l’histoire de l’ancien au rapport du nouveau continent affichée par le nouveau monde des Amériques est en train de réapparaître, telle une forme simiesque d’un passé sombre harangué aux anciens empires et dictatures.

    Certes, la modernité a apporté ses bienfaits. Notamment dans les domaines des transports, de l’alimentation, des normes de sécurité, l’hygiène, la médecine, les connaissances, la retransmission de l’information, la rapidité des échanges commerciaux… ; etc. Mais tout cela n’a pas suffi à diminuer, proportionnellement à l’évolution démographique, les inégalités entre les hommes, les femmes et les enfants, l’iniquité sociale économique, les conflits territoriaux, la fracture culturelle, le refuge identitaire et communautaire. L’accessibilité aux biens essentiels est de plus en plus compliquée, même dans nos sociétés occidentales. Ces dernières décennies, l’incompréhension intellectuelle entre systèmes d’échanges de biens et services des villes, où sont concentrées les richesses, et régions rurales, en déficit d’emplois, s’est accentuée.

    La fête s’est terminée à la fin des années 80, après les « trente glorieuses ».

    Elles ne reviendront jamais, soyez-en certains.

    Il faudrait que les sociétés modernes se réinventent en fonction de leurs évolutions technologiques, économiques et culturelles, si elles veulent s’émanciper des carcans sociétaux, de l’ignorance inflationniste installée par de néfastes corpus socio-économiques et culturels fracturant les communautés, territoires, pays et nations inconscientes du drame en déclin civilisationnel. Après la liesse faisant suite à la fin de la Deuxième Guerre mondiale et le renouveau de la construction européenne les démons affectés à l’anthropocentrisme de l’homme et des clans ressurgirent. Les fantômes de l’ancien monde réapparaissent. Les peurs, les incertitudes, la pression économico-socio-financière et les dogmatismes des nouveaux paradigmes culturels affichés aux néo-scientistes s’installent patiemment, au nom des lois et règles de marchés des « changes », soient disant inédits ? Mais bienveillants, paraît-il…

    Quand l’histoire se répète, la deuxième fois c’est une farce.

    https://lamarantedesartisansfrancais.wordpress.com/2025/09/29/le-casse-tete-de-la-parentalite-des-chercheuses/

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