Plus grand que le ciel

Tous les mercredis, Elsa et Vincent se croisent dans la salle d’attente de leur psychiatre. Elle est conseillère funéraire, lui est romancier. Elle a le chic d’arriver en retard, et lui avec beaucoup d’avance. Rien ne prédestinait donc à ce qu’ils se rencontrent, mais c’était sans compter sur cette dernière caractéristique. Tout semble les opposer et pourtant, ils ont un gros point en commun : celui d’être en petits morceaux et d’avancer pas à pas vers la reconstruction.

Si on suit Virginie Grimaldi, on sait que ce dixième roman est le plus personnel qu’elle ait pu écrire. Car, à travers les deux personnages principaux que sont Elsa et Vincent, on retrouve l’une des écrivaines préférées des Français. Comme Elsa, Virginie Grimaldi a perdu son papa il y a peu de temps. Comme Vincent, elle est une autrice connue et appréciée, et qu’importe si certains pensent que ce n’est pas de la vraie littérature. Cette mise en abîme n’échappera pas aux fans de la première heure.

Alors certes, « Plus grand que le ciel » n’est pas son roman le plus drôle, ni le plus triste, mais c’est sans doute le plus intime. On sent à travers les mots que l’écriture a été éprouvante, que le roman a été une sorte de catharsis pour l’autrice. Cela donne un texte fort, un récit sur la vie, sur la mort aussi et qui résonnera sans doute en chacun de vous.

Une réflexion sur “Plus grand que le ciel

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