
Nina, bibliothécaire et quadragénaire, vit depuis toujours avec sa maman Maggie, 68 ans. La particularité ? Maggie dort au grenier, derrière une porte verrouillée et avec une chaîne au pied. Ce petit manège dure depuis deux ans et Maggie n’a jamais réussi à s’échapper. Pis, le voisinage pense qu’elle a été placée parce qu’elle souffrait de démence. Mais il n’en est rien. Et dans cette famille, rien n’a jamais été rose : le père a disparu du jour au lendemain, la fille a fait une fausse couche et la mère a vécu des épisodes traumatiques. Deux protagonistes, de multiples flash-backs et deux questions : qui est vraiment le bourreau ? Qui est vraiment la victime ?
« La maison des mensonges » est le premier roman de John Marrs que je lis (et peut-être pas le dernier). Le récit est prenant tout du long : on découvre la situation de Maggie. On s’insurge. On remonte dans le passé ; on s’insurge. On a de la peine pour Nina. Puis, on se rend compte de ce qu’elle a fait. Alors, on a de la peine pour Maggie, etc. C’est sans fin ! De chapitre en chapitre, on se rend compte que Maggie et Nina changent de casquettes passant du tortionnaire à la victime. La famille repose sur un tissu de mensonges, de non-dits. On ne sait plus s’il est question d’emprise, d’amour ou tout simplement de folie. Les rebondissements ont lieu jusqu’à la fin de l’histoire. L’atmosphère est pesante et lorsqu’on pense que ça ne peut pas être pire, ça l’est encore davantage. Avis donc aux amateurs de thriller psychologique, « La maison des mensonges » risque bien de vous perturber !

Ahah, je suis assez d’accord avec toi, ce thriller m’a perturbée ! J’ai globalement bien aimé ma lecture, qui m’a littéralement absorbée, j’avais énormément de mal à lâcher le roman. Cependant, j’ai trouvé qu’il y avait une escalade en termes de situations…et c’est ce qui m’a un peu dérangée.
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