L’ange et le violoncelle

Joseph travaille depuis des années à la gare de l’Est, où il est responsable du service des objets trouvés. La cinquantaine passée, le bonhomme est plutôt solitaire et se plait dans ce quotidien où il est davantage en contact avec des objets que des gens. Un soir, alors qu’il fait la tournée des trains, il entend de drôles de bruits, et se rend compte qu’un bébé a été abandonné dans un couffin. Après l’avoir ramené et s’en être occupé à la maison, Joseph envisage de se rendre à la DDASS, avant de faire finalement demi-tour…

C’est au détour d’un festival littéraire que je suis tombée sur « L’ange et le violoncelle » de Claire Renaud. L’autrice n’étant pas présente, je me suis notée soigneusement le titre dans un coin de ma tête pour pouvoir le lire plus tard et c’est désormais chose faite.

Similaire à un conte, « L’ange et le violoncelle » est une histoire douce, dans laquelle un quinquagénaire forme un merveilleux duo avec un nouveau-né. Si on reprochera à l’écrivaine quelques maladresses (je pense notamment à l’énorme laps de temps qui s’écoule jusqu’à ce que le bébé soit nourri et changé) ou le côté complètement improbable de la situation, on appréciera la tendresse du récit. Avis à ceux qui ont besoin de douceur !

Une réflexion sur “L’ange et le violoncelle

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