
« Californid », c’est l’histoire d’une famille qui s’installe aux Etats-Unis, notamment pour y travailler. C’est donc dans l’Ouest du pays que Laurel, son compagnon et sa fille, prennent leurs quartiers et afin d’oeuvrer dans le domaine du jeu vidéo. La vie est chère, l’assurance santé est bien différente de celle qu’on peut avoir en France, et c’est un peu le parcours du combattant pour obtenir la fameuse carte verte.
Avec un dessin tout en rondeur et une colorisation (si on peut dire ça comme ça?) en noir et blanc, Laurel impose son style, sa patte et nous fait voir les Etats-Unis sous un autre jour. Alors que nombreux sont ceux qui ont envie de vivre le rêve américain, l’illustratrice nous montre que tout n’est pas rose au pays de KFC. En parallèle, nous suivons la naissance de sa bande dessinée, des premiers coups de crayon à la recherche du financement pour l’éditer. C’est aussi l’époque où se déroulent les attentats de Paris, en novembre 2015 ; Laurel nous montre comment elle apprend les mauvaises nouvelles et comment elle suit l’actualité à des milliers de kilomètres. Enfin, dernière aventure et pas des moindres : l’arrivée prochaine d’un bébé au sein de la famille. La bande dessinée se termine avec un goût d’inachevé, mais également des photos et des illustrations réalisées par d’autres personnes à propos de Laurel justement.
Mon regret ? Ne pas avoir la suite de l’histoire. On nous promet un tome 2 mais rien à l’horizon depuis quelques années. J’ai bien essayé de demander ce qu’il en était à l’illustratrice sur les réseaux mais je n’ai malheureusement jamais eu de réponse et c’est bien dommage. La BD a également mis plus d’un mois à venir et ce, malgré des réclamations. Là encore nous n’avons eu que des silences. On imagine qu’avec l’auto-édition la personne est plus accessible mais c’est un leurre. Laurel, si vous passez un jour par mon blog, j’aimerais bien savoir si la fin de vos aventures verra le jour ou si je resterai éternellement sur ma faim…

Dommage qu’il n’y ait pas de suite comme vous dites, car juste avec la description que vous donnez, cela donne justement l’envie de le lire.
Le hic, c’est que trop de financiers (et/ou technocrates, au choix…) Sont entrés dans le monde de la bande dessinée…
…et ont gâché la vitalité qu’il y avait.
Mais gardons espoir ^^, sait-on jamais…
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Comme vous dites, gardons espoir !
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