Au nom de Catherine

Après avoir retrouvé sa véritable identité, Catherine Colin essaie d’envisager l’avenir sereinement et de réaliser son rêve, celui de devenir photographe. Elle se lance alors comme indépendante, traitant tantôt de l’actualité, tantôt de la mode. Mais lorsqu’on lui propose de faire un reportage sur la Shoah, la jeune femme décline, préférant s’engager contre une autre lutte : celle du droit des personnes de couleurs aux Etats-Unis.

Cette bande dessinée fait suite à « La guerre de Catherine » et adaptée du roman éponyme de Julia Billet, et illustrée ici par Mayalen Goust. Nous retrouvons donc notre chère Catherine, qui n’est plus une enfant mais bel et bien une femme, pleine d’ambition. Armée de son appareil photo, elle rencontre de nouvelles personnes et réalise des reportages sensationnels qui lui permettent de gravir rapidement les échelons. Mais derrière la pellicule, la femme traumatisée n’est jamais très loin, et les combats à mener sont encore nombreux. Ce fut un réel plaisir de retrouver cette héroïne et de pouvoir découvrir ce qu’elle est devenue. Le récit a beau être totalement fictif, il s’inspire pourtant de la famille de l’autrice. Et on se rend compte, à bien des aspects que certaines causes, certaines batailles ont plus de points communs qu’on ne l’imagine. Une BD historique sur le devoir de mémoire mais aussi sur le mouvement des droits civiques aux Etats-Unis.

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