Pour en finir avec les 100 fautes de français qui nous agacent

Nous faisons tous des fautes de français. Certains plus que d’autres. Pour y remédier, il ne faut pas hésiter à lire, s’entrainer (en faisant des dictées par exemple, lire le dictionnaire (non je plaisante), éviter le langage SMS, mais aussi adopter des moyens mnémotechniques. On peut aussi bouquiner ce livre : « Pour en finir avec les 100 fautes de français qui nous agacent ». Ecrit par Jean Pruvost pour Le Figaro Littéraire, ce petit guide nous aide à y voir plus clair.

L’ouvrage est divisé en quatre chapitres. Le premier s’intéresse à la prononciation. Et si vous pensiez jusqu’à présent prononcer tout à la perfection, vous vous trompiez ! Pour vous donner quelques exemples, on ne prononce pas le T quand on dit « adéquat », ni la fin de « almanach » [almana]. Il y a également des fautes concernant des adjectifs qui sont à la fois masculins et féminins. On dit « pécuniaire » et non « pécunier ». Mais les fautes les plus récurrentes en termes de prononciation restent surtout liées à des noms de ville si l’on ne connait pas la région. Metz [mess], Auxerre [ausserre] et Gérardmer [gérardmé] en sont des preuves.

On passe ensuite à l’orthographe ! L’auteur y évoque les fautes courantes, les accents circonflexes qui font un peu ce qu’ils veulent. N’oublions pas les trémas, les traits d’union, les mots qui ont l’air masculin/féminin mais qui ne le sont pas (on dira une HLM, une escarre, un haltère, un alvéole). Ne sont pas oubliés l’accord des adjectifs de couleurs, le pluriel des mots composés. A ce sujet, pourriez-vous m’indiquer le pluriel de « savoir-faire » ?

Chapitre 3 : la grammaire. Par « grammaire », on entend entre autres les fameux accords ! On pense forcément aux participes passés, aux verbes pronominaux (mais si, vous savez, « ils se sont succédé »), aux nombres qui peuvent rester invariables selon s’ils sont suivis ou pas, les quoi que /quoique, sans compter les pluriels qui transforment le genre de mots. Vous saurez ainsi que « délice » et « amour » deviennent féminins au pluriel.

Ultime section : le sens. Le sens a en effet toute son importance si l’on souhaite être bien compris, et notre chère langue française regorge d’homonymes. De quoi nous faire dresser des cheveux sur la tête ! Dans le dictionnaire, on trouvera aussi bien : chère/chaire/chair, conte/comte/compte pour ne vous donner qu’un échantillon. Enfin, il faudra également faire attention à l’utilisation des prépositions « à » et « de » qui s’emploient différemment. Autant vous dire qu’à la fin de votre lecture, vous ressortirez sûrement moins bête, mais pas sûr que vous parviendrez à tout retenir !

2 réflexions sur “Pour en finir avec les 100 fautes de français qui nous agacent

Laisser un p'tit mot

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.