
En 2019, l’Allemagne célébrait les 30 ans de la chute du Mur de Berlin, pas vraiment en grandes pompes il faut le dire, car le climat politique n’est pas fameux avec l’avancée de l’extrême-droite. Victoire Sentenac s’est inspirée de ce fait historique pour écrire « Le mur en partage ».
Nous sommes en 1987. Nina a 16 ans et vit en Allemagne de l’Est, avec son père malade. Klaus, son oncle, est en mort en essayant de franchir le mur. Comme lui, Nina aimerait passer de l’autre côté. Avec ses amis, elle rêve de liberté, d’évasion et d’une nouvelle vie bien plus confortable. Dans leur squat, ils évoquent chaque soir ou presque leurs envies et leurs projets.
C’est grâce à « Simplement« , un site qui permet de mettre en relation des éditeurs, des auteurs avec des blogueurs que j’ai découvert le roman de Victoire Sentenac. La chute du Mur de Berlin fait partie des faits historiques qui m’intéressent grandement. Et après avoir visionné le film « Le vent de la liberté » de Michael Herbig, j’ai eu envie de lire cet ouvrage.
Le récit est prenant dans la mesure où l’action démarre deux ans avant la chute. A l’instar du personnage principal, le lecteur n’attend qu’une chose : le fameux événement qui bouleversera le quotidien de millions de personnes. Oscillant entre le roman historique et la littérature Young Adult, « Le mur en partage » raconte l’histoire d’une famille mais aussi d’adolescents vivant en RDA et dont les rêves se cognent au mur qui les sépare d’un autre vie. Il y a ceux qui se confortent dans leur situation et qui deviennent communistes, et d’autres, en phase de rébellion, qui sont prêts à risquer leur vie. Très bien documenté, riche en émotions et doté d’une écriture fluide, « Le mur en partage » est un roman à mettre entre toutes les mains, et peut-être plus particulièrement entre celles des adolescents, afin de leur permettre d’enrichir leurs connaissances tout en se divertissant.