
C’est « La bande dessinée qui libère la parole des femmes ». En tout cas, c’est ce qui est annoncé sur la couverture de « Un clou dans le bec », l’ouvrage bullesque de Maxime Poisot et Emmanuelle Teyras. La BD met en scène des femmes de tous milieux et de tous âges, confrontées à des remarques, des gestes déplacés, ou à la pression masculine tout simplement. Au bureau, dans les transports, les héroïnes présentes dans cet ouvrage n’hésitent pas à répondre à leurs « agresseurs », très souvent de façon percutante.
La bande dessinée, qui est d’ailleurs la toute première de Maxime Poisot, fait suite au mouvement #MeToo de 2017, qui libérait alors la parole des femmes, en révélant notamment une liste de clichés sexistes ancrés dans le quotidien. L’ouvrage est non seulement criant de vérité, mais il arrive à tourner en ridicule les situations. Entre deux anecdotes, on trouve un monde idéal, un monde où le pape glorifie l’IVG et où les hommes se mettent à faire les courses (bon, ça, ça existe déjà). Si je ne suis pas très fan des dessins, j’ai tout de même bien apprécié le contenu. Ne me reste plus qu’à avoir la réplique cinglante comme ces femmes qui ont été illustrées.
Belle trouvaille ! Je suis curieuse de le feuilleter pour pouvoir, peut-être m’approprier quelques répliques. Face à une remarque injuste et à tendance misogyne je suis souvent désemparée et ce n’est que bien après que la réponse idéale me vient à l’esprit.. c’est tellement rageant ! 😉
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Oui en général, on trouve la réponse 10 minutes plus tard!
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C’est bien pour ça qu’on a imaginé ce livre !! Merci pour ce billet
Maxime
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Et merci à vous pour ce petit mot !
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