
Juliette est mariée et maman d’un petit garçon de 5 ans. Mais l’amour n’est plus au beau fixe depuis bien longtemps. A l’aube de ses 30 ans, la jeune femme décide d’arrêter de faire semblant et demande le divorce. Peu de temps après la séparation, Juliette fait la connaissance de Thomas, un homme apparemment bon sous tout rapport, mais qui devient vite omniprésent. La jeune maman est couverte de petits cadeaux, d’attentions et de messages, qui la laissent parfois pantoise. Finalement, Juliette succombe au charme de Thomas. Mais en l’espace de quelques mois, elle devient une femme soumise, dépendante et solitaire, sous l’emprise d’un pervers narcissique.
« Une carte postale du bonheur » est le premier roman de Cristina De Amorim et vous savez quoi ? C’est une réussite. Au début de l’histoire, Juliette est une femme forte, indépendante, qui sait ce qu’elle veut et qui ne se laisse surtout pas marcher sur les pieds. Mais dès qu’elle rencontre Thomas, tout bascule. Elle perd le contact avec ses amis les plus proches, s’éloigne de sa famille, enchaîne les crises de larmes et se soumet à son conjoint. L’arrivée d’un second enfant ne va en rien arranger les choses et Juliette devra puiser au plus profond d’elle pour remonter la pente et se séparer de celui qui l’a complètement changée.
J’ai beaucoup aimé la couverture et malgré le fait que la taille des caractères soit assez petite pour un grand format, on tourne assez rapidement les pages, tant l’histoire est passionnante. A première vue, on ne comprend guère le comportement de Juliette : comment cette battante peut-elle ainsi se faire avoir et devenir complètement dépendante d’un tel homme ? Le pervers narcissique n’est pas n’importe quel homme. C’est quelqu’un qui a très peu d’empathie, qui se focalise sur lui-même, et dont le comportement peut avoir des conséquences psychologiques dévastatrices sur autrui, ce qui est le cas ici, et qui explique du coup le changement chez Juliette.
Pour imaginer « Une carte postale du bonheur », Cristina De Amorim s’est inspirée de sa propre histoire. Si vous souhaitez découvrir mon interview, rendez-vous sur le site Roster Con.