
Il était une fois une famille nombreuse, vivant à la Cour de France, sous le règne de Catherine de Médicis. Cette famille était un peu particulière. Catherine était somme toute une femme ordinaire mais son mari, Pierre, avait le corps recouvert de poils. Le couple a eu plusieurs enfants, dont trois qui ont malheureusement hérité du père. Ce fut le cas de Tognina, dont l’histoire est racontée par Anne Pouget dans le roman « Ma vie de monstre » paru aux éditions Scrineo.
A l’époque, l’hypertrichose n’est absolument pas connue et les personnes en souffrant sont exhibées comme des monstres de foire. A la cour, on a d’ailleurs bien compris l’enjeu de posséder des personnes atteintes de ce symptôme et Tognina va d’ailleurs en faire les frais. Elle qui ne rêve que d’amour et d’aventure se voit freiner dans sa quête à cause de cette maladie qui rebute la gent masculine. Mais la jeune fille n’a pas dit son dernier mot.
L’histoire de Tognina et de ses parents a inspiré le conte de « La Belle et la Bête » à Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, en 1757. Ce dernier est devenu depuis un grand classique de la littérature jeunesse.
Quel a été ton avis sur ce roman ? Nous venons de l’acheter à la médiathèque et je vais peut-être me laisser tenter…
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J’ai bien aimé, j’ai trouvé cela intéressant, d’autant plus que je ne connaissais pas l’origine du conte…
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