deux amis sous un arbre

L’amour est une haine comme les autres

deux amis sous un arbre
L’amour est une haine comme les autres

William n’a jamais été doué à l’école. Heureusement, il peut compter sur son ami noir, Abelard, pour l’aider à faire ses devoirs. En échange, William promet qu’il lui trouvera du travail plus tard. Les deux enfants deviennent les meilleurs copains du monde, mais dans la Louisiane raciste des années 1930, leur amitié serait mal vue ; aussi les petits décident de cacher leur lien. On retrouve les deux personnages principaux quelques années plus tard, à l’âge adulte. William a repris l’entreprise familiale bien qu’il n’ait aucune compétence. Abelard est devenu son employé et l’aide à gérer dans l’ombre la société.

« L’amour est une haine comme les autres » est une histoire d’amitié qui paraît impossible à l’époque, et pourtant je suis persuadée qu’en « vrai », elles devaient être plus nombreuses qu’on ne le pense. D’un côté, on a un enfant blanc issu d’un milieu favorisé, de l’autre un enfant noir pour qui, la vie, est un combat quotidien.  Rien ne les arrêtera, pas même les bâtons que les parents leur mettent dans les roues, ni même la révolte des ouvriers. William et Abelard vont devoir parfois user de subterfuges pour faire face à certaines situations et la tension est omniprésente. Pour eux, c’est un peu « A la vie, à la mort ». Le dessin de Lionel Marty quant à lui, mélange la douceur à la noirceur, la naïveté de l’enfance à la haine. On pourrait d’ailleurs croire que l’on a affaire à une ribambelle de clichés et pourtant, le racisme est encore à l’heure qu’il est quelque chose d’ordinaire.  En somme, « L’amour est une haine comme les autres » délivre un joli message d’espoir sur l’être humain que tout le monde devrait lire. Un message signé Stéphane Louis.

Laisser un p'tit mot

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.