Solène, une adolescente de 16 ans, a tout pour être heureuse. Elle est la meilleure de sa classe, dispose de tout un tas d’amis, et possède une famille aimante et unie. Mais ces jours-ci, Solène a décidé de perdre un peu de poids pour se sentir mieux dans son corps et gagner en confiance. Alors, elle se met à courir avec son père. Puis seule. Plusieurs fois par semaine. Elle fait des pompes aussi. Plusieurs fois par jour, dès qu’elle sent qu’elle a trop mangé. Et puis elle fait gaffe au contenu de son assiette, évite la matière grasse et se met à compter les calories. Enfin, il y a cette petite voix dans sa tête qui n’arrête pas de lui dire qu’elle est trop grosse, qu’elle est nulle et qu’elle ne doit pas trop manger. Sans s’en douter, Solène plonge dans l’anorexie.

Pour commencer, je remercie les éditions Publishroom de m’avoir proposé cet ouvrage baptisé « Lâcher prise, c’est vivre » que j’ai dévoré (sans mauvais jeu de mots). J’ai vraiment beaucoup aimé ce témoignage de Solène Revol qui raconte son combat contre l’anorexie mentale. Si l’adolescente manque de confiance en elle et veut toujours tout contrôler, on n’imagine pas un instant qu’elle va devenir anorexique. Calcul des calories, mensonges aux proches, perte impressionnante de poids, petite voix dans la tête, tous les éléments qui caractérisent la maladie sont présents dans le livre. Le combat est long, dur, mais heureusement, Solène est soutenue. Avec cet ouvrage, elle montre que l’on peut sortir de ce cercle vicieux et réussir à lâcher prise.